(Unità Naziunale – 17 juillet 2017 – 13h00) Depuis toujours un constat s’impose à tous : la cherté de la vie grève les budgets de toutes les familles corses, et fait de notre territoire un des plus cher au niveau des matières de première nécessité, ce qui place parfois les Corses dans une situation d’extrême précarité.
Un facteur, soi-disant unique responsable de cette situation, a toujours été désigné par ceux-là mêmes qui, sous différentes enseignes, proposaient aux Corses des tarifs supérieurs de 9 à 11%, en prix de vente, aux prix observés ailleurs, et en France notamment.
Ainsi, ces derniers ont toujours pointé du doigt les transports du fret pour expliquer les causes de cette flambée des prix. Or, une étude faite par l’Office des Transports sous l’égide de l’ex Président Antoine Sindali, démontrait clairement, dès 2008, que l’impact réel lié aux transports des marchandises, était de l’ordre de 2 à 2,5 %.
»Cela n’a que trop duré
Aujourd’hui, la nouvelle majorité territoriale a mis en place un plan de réorganisation des transports maritimes. Celle-ci a généré une baisse de 8% sur le transport du fret. Cette baisse significative doit être consolidée, voire amplifiée, pour autant qu’elle serve l’intérêt général des Corses, et plus particulièrement des familles les plus démunies.
En conséquence, Corsica Libera demande l’ouverture de négociations sous l’égide de l’Office des Transports et de la Présidence de l’Assemblée de Corse avec tous les acteurs économiques concernés par cette problématique, ainsi que les représentants des chambres consulaires.
Pour nous, toute baisse significative du coût du transport, présente ou future, doit permettre une hausse du pouvoir d’achat des Corses en influant directement et fortement sur le panier de la ménagère.
Notre mouvement, pour qui il n’existe pas de réel développement économique sans progrès social, agira de manière constructive pour que des mesures concrètes viennent soulager les familles Corses, en particulier les plus défavorisées, afin que celles-ci puissent améliorer leurs conditions de vie, et ainsi s’émanciper des logiques financières contraintes, exclusivement imposées par la grande distribution.
Les solutions préconisées seront raisonnables, afin qu’aucun acteur économique ne soit injustement lésé, mais, à l’heure où nous nous battons contre la spéculation immobilière, nous ne pouvons laisser s’installer dans notre pays, sur fond de précarité croissante et généralisée, des démarches que l’on pourrait assimiler à une véritable spéculation alimentaire.
Corsica Libera
conférence de presse
17 juillet 2017
(Corse Net Infos) (France 3 Corse)