Une délégation de 20 personnes représentant la société basque dans sa diversité (élu-e-s, acteurs sociaux parmi lesquels Etxerat, société civile) s’est rendue lundi 10 juillet à Paris pour porter la voix du Pays Basque, à savoir la volonté d’avancer dans le processus de paix, en insistant sur la nécessaire implication des autorités françaises sur la question clef des prisonniers basques.
8 rencontres ont eu lieu au niveau de l’exécutif (Ministère de la Justice), du législatif (divers groupes parlementaires et vice-présidente de l’Assemblée Nationale), mais aussi auprès d’organismes indépendants de défense des droits humains (Commission nationale consultative sur les droits de l’Homme-e-s, défenseur des droits, contrôleure générale des lieux de privation de liberté) et du syndicat de la magistrature.
La délégation considère que la journée a été très positive par la qualité de l’écoute, et par les perspectives de travail envisagées.
La question des prisonniers basques n’est plus seulement une question basque, elle s’inscrit désormais dans les agendas des autorités françaises.
Le Député indépendantiste Polynésien a rencontré une partie de la délégation et les a assuré de son soutien.
Moetai Brotherson est le premier député souverainiste polynésien qui siègera au Palais-Bourbon. Candidat du parti Tavini Huiraatira, il a été élu dans la 3e circonscription de Polynésie (Bora-Bora) avec 52,50 % des voix. Cette formation dont le nom complet, en tahitien, Tāvini Huira’atira nō te Ao Mā’ohi-FLP (serviteur du peuple polynésien), est un parti politique polynésien, dirigé par Oscar Temaru qui a présidé à plusieurs reprises le pays. Son but, à terme, est l’indépendance du territoire.