Les militants basques sont sur tous les fronts, ou presque. Pas de vacances d’été pour la revendication…
Depuis le 8 avril, avec maintenant la certification par la Commission Internationale de Vérification de la fin du processus de désarmement, l’axe central de la résolution du conflit politique est la question des prisonniers et exilés politiques basques.
Jeûne du collectif des exilés politiques basques pour soutenir le processus de paix et les prisonniers politiques, conférences de presse à Saint-Pierre-D’Irube et non loin de l’Assemblée Nationale. Prises de position de Mairies en faveur de l’Amnistie…
A peine l’élection législative terminée, et la mise en place des Députés à l’Assemblée Nationale, une mobilisation a eu lieu aujourd’hui pour porter la voix des prisonniers politiques directement à l’Assemblée Nationale.
#Paysbasque, saisir cette large main tendue qui, sans rien négliger des souffrances, ouvre les possibles
ChT— Christiane Taubira (@ChTaubira) 10 juillet 2017
Une délégation menée par le président de la Communauté d’agglomération Pays Basque, Jean-René Etchegaray, composée d’acteurs politiques (Etxerat, Bagoaz…) de différentes tendances et de représentants d’associations pour la défense des droits des prisonniers et exilés basques s’est rendue à Paris ce lundi 10 juillet pour se réunir avec les partis politiques composant le nouveau gouvernement français et des associations de défenses des droits humains.
Deux autres rencontres se sont immiscées dans leur programme : la première avec le directeur de cabinet du ministère de la Justice, le second avec la vice-présidente de l’Assemblée nationale Cendra Motin (LRM).
Le premier rendez-vous de la journée a eu lieu avec Alain Dru, vice-président de la commission consultative des droits de l’homme et la présidente de Bake Bidea, Anaiz Funosa, en est sortie satisfaite. Après une conférence de presse qui eu lieu à l’extérieur de l’Assemblée nationale et non à l’intérieur pour des raisons techniques, la délégation s’est entretenue avec le Défenseur des droits à travers son adjointe en charge de la déontologie de la sécurité Angeli Troccaz, le président du groupe parlementaire Modem, des représentants du groupe parlementaire du Parti communiste et la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté Adeline Hazan.
Par ailleurs les syndicats de la Communauté Autonome Basque ont fait savoir à la société basque qu’ils souscrivent à l’important accord adopté jeudi dernier 29 juin par 88 % des parlementaires élus au Parlement Basque en relation avec la politique pénitentiaire et, en particulier celle qui est appliquée aux personnes atteintes de maladies graves.
#Corse « Le processus de paix pourrait franchir une nouvelle étape »
#Corse 9.532 signatures de travailleurs Navarrais pour le rapprochement des prisonniers