Durant des années, les nationalistes, minoritaires, étaient vilipendés alors que la Corse occupait la scène médiatique et tous les gouvernants parlaient du « Problème corse »…
Aujourd’hui, nous sommes partout et majoritaires, institutions, mairies, université, syndicats associations….
Et nous avons même trois députés sur quatre à l’Assemblée nationale ! Ne manquent plus que les deux postes de Sénateurs.
Pourtant la Corse ne fait plus la une des médias au plan politique tandis que depuis François Hollande, le problème corse a disparu des radars du gouvernement, comme l’a si bien démontré la grand-messe macroniste à Versailles : ce lieu où régnait le roi qui envoya ses hordes militaires en Corse pour mettre fin à l’expérience Paoliste, « démocratique » et unique à l’époque en Europe, cette Europe qui alors ployait sous les dictatures des grandes dynasties royales absolutistes..
Oui, le chemin sera encore long pour la Corse et son peuple sur le chemin de l’émancipation et de la reconnaissance de ses droits collectifs sur sa terre… et cela implique mobilisation et conviction plus que jamais, face au nivellement et à l’uniformisation, voire au formatage, qu’on veut nous imposer y compris chez nous.