(Unità Naziunale 6 juillet 2017 – 09h00) Le Mercredi 31 mai, le tribunal de pointe-à-Pitre a renvoyé l’audience au 6 juillet 2017 car l’ensemble des pièces n’a pas été communiqué à la défense et notamment la fameuse vidéo qui témoignerait de la prétendue agression.
(Soutien de Corsica Libera) (Soutien STC) (Soutien du Rinnovu Naziunali)
Elie Domota, secrétaire général de l’UGTG, a comparu ce 31 mai pour « violence en réunion ». Sans fondement, ce procès est le symbole de la répression antisyndicale sur l’île. L’audience avait été reportée au 6 juillet.
Au cours de cette journée, de nombreuses mobilisations ont été organisées dans le cadre de conflit en cours mais aussi pour dénoncer la répression anti syndicale qui frappe les militants syndicaux de Guadeloupe. Les travailleurs ont dû faire face à une violence farouche des gendarmes.
C’est ainsi qu’un des délégués a été sauvagement frappé par un gendarme à coup de pied et a été abandonné par les gendarmes à l’hôpital avec une rupture totale du tendon d’Achille. Pour les gendarmes, ils auraient été agressés et il s’agirait là d’une opération de maintien de l’ordre classique.
Le procès qui est fait au secrétaire Général de l’UGTG est un procès en sorcellerie pour tenter de criminaliser l’action syndicale et cela afin de cacher la réalité des relations sociales en Guadeloupe qui repose sur le non-respect du droit du travail, la violation du droit syndical, la remise en cause des libertés fondamentales.
Le procès du camarade Eli DOMOTA a fait l’objet d’une large mobilisation et d’une très grande solidarité tant sur le plan guadeloupéen qu’à l’échelle internationale. Ce sont des centaines de communiqués de soutien et d’interpellations adressées au Ministre français de la justice, venues d’organisations et de personnalités du monde entier.
C’est la présence des délégations d’organisations de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane, de France mais aussi de l’Association des travailleurs et des peuples de la Caraïbe et du Comité International Contre la Répression.