«Le message le plus important c’est la voix de la Corse à Paris.
Nous avons absolument besoin de l’élection de quatre députés nationalistes en Corse pour pouvoir prolonger le discours de la majorité territoriale à Paris. Pendant des décennies, on nous a dit que si l’on n’était pas de la même couleur politique que la majorité à Matignon ou à l’Élysée, on ne pouvait pas faire avancer les choses.
Depuis moins de 18 mois on a prouvé que, tout en gardant notre identité, nous avons la capacité de dialoguer avec tout le monde et de faire avancer les projets. Un Corse sur cinq vit sous le seuil de pauvreté, dans ma microrégion, 200 familles sont inscrites au Resto du Cœur, ma priorité est de travailler sur ce sujet-là, de faire avancer ensuite des problématiques comme les déserts médicaux, la santé, et évidemment toutes les revendications de la majorité, que ce soit le statut de résident, la coofficialité, l’inscription de la Corse dans la Constitution, la question des prisonniers politiques. »