Suite à l’affichage concernant l’enseignement de la langue corse dans un collège de Bastia.
L’APC condamne bien entendu ce procédé qu’elle veut bien mettre sur le compte d’une maladresse quoi que cette explication, du chef d’établissement, soit peu convaincante. Cette affaire témoigne néanmoins des problèmes récurrents des horaires de l’enseignement LCC dans le second degré qui font quasi systématiquement l’objet de problèmes de ce type, quoique moins médiatisés.
Il est urgent de réformer le système éducatif en Corse afin de donner un autre cadre juridique à l’enseignement de la langue afin d’éviter cette stigmatisation silencieuse qui aboutit à une marginalité de fait de plus prégnante dans le second degré et particulièrement au lycée. Cette situation ne saurait perduré aujourd’hui.
Pour l’APC
Denis Luciani
29 mai 2017