Au moins c’est clair. Le Préfet ne fait que son boulot, appliquant les lois de la République… Après à chacun de voir.
Par contre nos entreprises locales nustrale où installées dans l’île, qui recrutent beaucoup devraient plutôt faire des efforts dans ce domaine.
Il est vrai qu’aujourd’hui il est plus facile, avec les réseaux sociaux, de recruter dans l’Hexagone ou ailleurs, la demande y étant plutôt conséquente et plus facile à recruter et à faire venir ici, y compris avec certains avantages, au-delà de la qualité de vie qui n’est pas la même .. d’autant qu’avec les travailleurs détachés, c’est l’eldorado… Alors que chercher des travailleurs locaux, c’est plus compliqué, plus long, plus embêtant,!!! Alors pourquoi se casser la tête ? alors Allons dans la facilité et regardons d’abord nos petits intérêts plutôt que d’œuvrer pour les intérêts de la Corse en recrutant des corses, jeunes ou moins jeunes..
Et ils veulent en plus nous faire croire que la « priorité pour eux est d’embaucher des corses à compétences égales ».. Ils se foutent de nous..Si cela était nombre de Corses au chômage ou en recherche d’emplois s’en seraient aperçus et on l’aurait volontiers fait savoir, en s »appuyant sur des exemples concrets..Mais dans leurs entreprises, les salariés corses ont plutôt tendance à devenir plutôt minoritaires.
Alors le mouvement nationaliste devrait être un peu plus incisif envers eux, les nationalistes depuis 40 ans ayant tant de fois manifesté pour eux et étant descendus tant de fois pour eux dans la rue, seraient légitimement en droit d’attendre des retours au plan de l’emploi local. Ce n’est pas le cas, et depuis deux ans, c’est plutôt l’invasion à ce niveau-là.
Le MEDEF de Corse a au moins le mérite de la carté par rapport à la corsisation des emplois dans l’île.
Nombre de ses adhérents se prennent pour des entrepreneurs du CAC 40 (alors que ces entreprises du CaC 40 gèrent des milliers d’emplois) dont ils appliquent les méthodes de gestion au plan des ressources humaines (aucun état d’âme, pas d’humanisme, surtout pas de philanthropie, et tout pour la finance et le profit « individuel »).
Certains de ses adhérents sont spécialistes de la négation des simples drots syndicaux ou sociaux de leurs salariés, et qui s’approprient progressivement l’économie de la Corse en s’imposant comme monopoles
Voilà ce que le MEDEF écrit ce vendredi 26 mai 2017 sur Corse-matin à propos de la position de rejet du préfet de la corsisation des emplois. A chacun de juger et aux Nationalistes de prendre acte que la corsisation des emplois, au-delà de l’administration de la République, se joue sur le terrain de l’emploi privé et des entreprises de Corse, (des milliers d’emplois en jeu) et là il n’y a pas besoin de l’accord du préfet de la République française si chacun au-delà des conventions sur la langue corse, défend aussi, un peu, les intérêts collectifs de la Corse et du peuple corse