Jean-Félix Acquaviva. Maire de Lozzi, conseiller exécutif, président de l’Office des Transports de la Corse et président du Comité de Massif, il porte peut-être, avec le président du Conseil Exécutif, le meilleur bilan de ces 15 premiers mois de responsabilité pour le mouvement national.
Son parcours est constant depuis son engagement tout jeune au sein de la Lutte de Libération Nationale, puis à faire évoluer le nationalisme vers la voix démocratique. Il compte ainsi parmi les fondateurs du PNC en 2002, puis de Inseme pè a Corsica en 2009. Son engagement pour la montagne a construit sa notoriété auprès du monde rural. Maire de son village au coeur du Niolu, président de la Foire du Niolu, président de l’Association national des élus de montagne (ANEM), il a revendiqué sans relâche la nécessité de créer un Comité de Massif corse et s’y est employé immédiatement après avoir pris ses fonctions au sein du Conseil Exécutif en décembre 2015. De même, c’est en quelques mois seulement qu’il donne corps à une vieille revendication nationaliste : la compagnie régionale maritime ! Incontestablement, Jean Félix Acquaviva a toute la stature d’un futur député, et il saura parfaitement défendre les intérêts du peuple corse au Palais Bourbon
Petr’Antò Tomasi. Il est le benjamin de l’Assemblée sortie des urnes en décembre 2015, et du même coup le plus jeune candidat à l’élection législative. Président du groupe Corsica Lìbera dont il est membre de l’Exécutif, président de la Commission des Affaires européennes et de la coopération, il intervient très régulièrement avec pertinence dans l’hémicycle. Il était déjà candidat à l’élection législative en 2012 et figure donc comme un appui de poids pour Jean Félix Acquaviva.
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24 mai 2017 : L’amphi Ettori, de l’université de Corse à Corte, était comble hier soir pour le meeting des candidats de Per a Corsica. Aux côtés de Jean-Félix Acquaviva et Petr’Anto Tomasi avaient pris place Nadine Nivaggioni, Josepha Giacometti, Agnés Simonpietri, Jean-Christophe Angelini, Saveriu Luciani et François Sargentini pour porter un discours d’union de la famille nationaliste, mais aussi d’union « de tout un peuple qui marche sur Paris et le Palais Bourbon », lançait Saveriu Luciani.
Tour à tour, les élus ont rappelé l’importance de cette élection, « quoi qu’en disent nos adversaires », martelait François Sargentini, « nous sommes les seuls à pouvoir défendre les intérêts de la Corse, car nous aurons des élus corses au service du peuple corse avant tout ». Tous appelaient l’ensemble de l’assistance à mobiliser autour d’eux pour faire gagner la Corse et lui permettre d’entrer au Palais Bourbon.
« Vous pourrez mesurer, le 18 juin au soir cette force, ce mouvement populaire qui veut, qui espère construire la nation corse de demain », a soutenu avec conviction Jean-Christophe Angelini.
Et Petr’Anto Tomasi de rappeler l’énorme travail déjà réalisé par les élus nationalistes à l’Assemblée de Corse au niveau du transport maritime, des déchets, des mesures en faveur des retraités, du comité de massif, etc. « mais il reste encore beaucoup à faire et pour cela nous devons conquérir toutes les clés du pouvoir ».
Et Jean-Félix Acquaviva de faire remarquer à l’assistance que « quelque chose se passe encore » en soulignant que lors de cette campagne électorale la « voie du rassemblement s’élargit de plus en plus. Le peuple a mis un terme à l’assistanat et au clientélisme en décembre 2015, il va aujourd’hui se battre pour une émancipation économique, sociale et culturelle« .
Et d’ajouter que les 11 et 18 juin prochains, la Corse « a encore rendez-vous avec l’histoire et notre victoire sera celle d’un grand mouvement populaire ». Les applaudissements nourris mettaient un terme à ce meeting tandis que la foule chantait Sunate lu cornu…