Si les élections présidentielles Françaises ne laissent pas de place à l’expression politique abertzale, les législatives qui s’en suivent, par leur organisation par circonscription, sont un espace où le mouvement abertzale s’investit depuis des décennies.
Penser que voter ne sert à rien, ou ne pas se donner les moyens de contribuer au choix des politiques publiques, c’est oublier les conséquences que cela peut potentiellement avoir pour soi-même ou pour ses proches dans les moindres aspects de sa vie quotidienne.Le jour où nos abstentionnistes se verront refuser l’accès aux soins sous prétexte qu’un ultralibéral aura été élu sur un programme social à l’américaine, on verra s’ils pensent que voter ne sert à rien.
Le premier tour de la présidentielle est passé et a donné le résultat que l’on sait. Reste, comme arrière-goût, le sentiment d’un grand désenchantement vis-à-vis de la politique. Les législatives approchant, nous risquons d’avoir un taux d’abstention important, dont il ne faut surtout pas penser qu’il ne touche pas aussi le monde abertzale.
L’abertzale, ça vote !
En effet, je me souviens personnellement de ce lendemain de premier tour des élections départementales de 2015, celles-là mêmes qui virent EH Bai se hisser au second tour dans cinq cantons.
Tout le monde était content, les félicitations fusaient… Sauf qu’en préparation de ce fameux second tour, nous étions plusieurs à être allés fureter du côté des listes d’émargement du premier tour dans nos communes, histoire de rameuter les abstentionnistes.
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