Tandis que sur le terrain, les huit caches d’armes étaient prises en charge par les autorités judiciaires françaises, à Bayonne, les « artisans de la paix » ont rappelé que si le désarmement permet la paix, ce n’est pas encore la paix.
Mais il permettra de faire avancer d’autres dossiers essentiels : les victimes, les prisonniers… Un processus vers la réconciliation où les Gouvernement français et espagnol auront leurs responsabilités.
C’est devant une foule compacte que les « artisans de la paix » ont pris la parole cet après-midi. Une parole en basque et en français tandis que dans les Pyrénées-Atlantiques, les huit caches d’armes d’ETA étaient remises aux autorités judiciaires françaises.
« Enfin, nous y sommes ! Il y a six ans que l’ETA a cessé définitivement la lutte armée, a déclaré Michel Tubiana, président d’honneur de la Ligue pour les droits de l’homme. Cette décision politique signifie qu’il a fait le choix de s’inscrire dans le débat démocratique en excluant tout recours à la violence. »
LE DOSSIER COMPLET SUR MEDIABASK
[PODCAST] Txalaparta du samedi 8 avril 2017
Au programme
– La journée du désarmement de l’ETA avec la déclaration de l’ETA du 7 avril, les déclarations du Président du comité international de vérification, d’Arnaldo Otegi pour EH Bildu, et d’Anita Lopepe pour EH Bai, un entretien en direct avec Louis Joinet acteur de cette journée et Jeanine Beyrie mère de prisonnière politique basque, et un discours de Serge Portelli.
– Reportage sur la manifestation devant la prison d’Osny cette semaine.
– Entretien sur la Korrika, la course pour la défense de l’Euskara, la langue du peuple basque.
– Reportage sur « l’emballage » d’une agence de la BNP par les faucheurs de chaises de BIZI! à Saint-Jean-de-Luz le lundi 3 avril.
Bonne écoute !
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