Belle mobilisation citoyenne hier pour dénoncer le plus grand rumenzulaghju de la vallée du Rizzanesi.
C’est très naturellement que Femu a Corsica, avec à sa tête le conseiller territorial et maire de Vighjaneddu Joseph PUCCI, a répondu à l’appel de l’associaton A Funtanedda di Livia afin de dénoncer la situation de désolation qui perdure depuis de trop nombreuses années sur le site de l’ancien Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole (CFPPA), situé à proximité immédiate du Lycée Agricole de Sartè.
En effet, ledit site, à l’état d’abandon manifeste depuis plus de vingt ans, est devenu au fil du temps une véritable décharge à ciel ouvert, et plus particulièrement un « entrepôt » de carcasses de voitures.
À cette pollution visuelle s’ajoutent des risques environnementaux et sanitaires pour le Rizzanesi, fleuve tout proche, déjà abandonné à son triste sort par l’État du fait, notamment, de l’absence totale d’entretien qui, pourtant, lui incombe totalement (fleuve domanial).
De plus, quelle image négative pour le lycée agricole de Sartè situé à quelques dizaines de mètres. Cet établissement, qui s’applique avec sérieux et détermination à former quotidiennement les lycéens et étudiants qui seront les acteurs de l’agriculture et de l’aménagement du territoire de la Corse de demain, et donc les premiers défenseurs de son environnement, ne peut que pâtir de cette véritable verrue environnementale.
À l’heure où certains s’autorisent à souligner « l’inaction » supposée de l’Uffiziu di l’Ambiente di a Corsica, Femu a Corsica tient à apporter son soutien plein et entier à sa Présidente, Agnès Simonpietri, véritable défenseur de l’environnement, qui ne peut être tenue responsable d’une quelconque absence de réactivité face à cette situation qui remonte à de très et trop nombreuses années. En effet, comme elle le rappelle dans un communiqué : « l’Office ne détient aucune compétence de collecte en matière de déchets, et ne peut intervenir sur ce problème. Le rôle de l’Office est bien de prévenir, par le soutien financier aux nouvelles déchetteries, ces dépôts qui résultent des comportements inacceptables de certains de nos concitoyens. Pour autant, il n’est pas question pour l’OEC/UAC de se désintéresser des pollutions quels que soient leur ampleur et leur danger. L’Office mettra tout en œuvre pour aider à trouver une solution ponctuelle que toutes les personnes concernées recherchent activement. ». C’est dans cet état d’esprit, celui de l’intelligence collective, que Femu a Corsica appelle l’ensemble des autorités compétentes en la matière à prendre le problème à bras-le-corps et espère que le Rumenzulaghju du Rizzanesi ne sera, très bientôt, plus qu’un mauvais souvenir.
Sbarrazzemu u Rumenzulaghju di u vechju CFPPA di Sartè
FEMU A CORSICA