Camille De Rocca Serra endosse le maillot jaune dans la course aux législatives. Premier sprinteur du peloton, le député coiffe, au départ, ses concurrents dans la deuxième circonscription de la Corse-du-Sud. Rencontre.
Il s’est fait discret depuis les dernières territoriales. Ses interviews sont rares. Aujourd’hui, Camille de Rocca Serra sort de sa réserve. Il est le premier à s’élancer officiellement dans la grande boucle des législatives. Il coiffe ses concurrents dans les quatre circonscriptions. Le député fait entendre sa voix, défend ses valeurs et n’hésite pas à faire appel à son héritage familial pour marquer son territoire. Il sait que la compétition sera rude, mais l’épreuve ne l’effraye pas. « J’ai été à bonne école », affirme l’élu qui mise sur son autorité politique pour rassembler. Entretien sans faux-semblant.
Vous siégez à l’Assemblée nationale depuis 10 ans. Quel bilan tirez-vous de votre action?
Depuis 2002, je porte les aspirations de mes concitoyens pour améliorer leur quotidien. Je fais en sorte d’obtenir une implication totale au bénéfice de la Corse de ceux que je soutiens : le gouvernement, le président de la République, le parlement. Je suis dans cette majorité, parce que je sais que lorsque j’ai des exigences, je suis entendu. Je sais être teigneux et récidiviste pour faire entendre la voix de la Corse. J’estime mener une action claire et cohérente, en concertation avec les forces vives de l’île. Mon investissement a permis d’œuvrer en faveur de l’agriculture, de la justice, de l’emploi, du sport, de la santé, de l’aménagement du territoire, du domaine fiscal…
Source et suite de l’interview
Vous aimez cet article ? Faîtes-en profiter vos amis !
Faites passer l’information autours de vous en cliquant sur :