Si les lois étaient respectées, les prisonniers n’auraient pas à demander des permis spéciaux pour rendre visite à leurs proches malades
Le prisonnier politique basque Igor Gonzalez Sola été transféré de la prison de Zaballa à celle de Badajoz. González avait été amené à la prison d’Araba pour pouvoir rendre visite à sa mère malade.
Etxerat veut rappeler, en premier lieu, qu’Igor Gonzalez avait été transféré parce qu’il a le droit d’être placé dans une prison proche de son domicile familial et plus encore si l’on tient compte de la grave maladie de sa mère. Nous dénonçons les entraves imposées par la Direction Générale des Institutions Pénitentiaires de façon à empêcher Igor Gonzalez d’assister à la visite médicale qui était prévue hier vendredi, exactement comme cela s’est produit récemment avec Ibon Iparragirre.
Les prisonniers ont le droit de maintenir des liens familiaux, ce qu’une mesure d’exception comme l’éloignement empêche presque totalement. Pour cette raison, nous dénonçons également la manipulation et les fausses informations publiées ces derniers jours dans certains médias espagnols en relation avec les transferts de quelques prisonniers, certains en cours et d’autres imminents, mais tous liés à des visites spéciales, toujours réalisées menottés et dans des conditions difficiles, à des parents proches gravement malades ou à leurs enfants nouveau-nés.
Le fait d’être transféré d’une prison éloignée de centaines de kilomètres à un établissement proche de son domicile pour rendre visite à son père à sa mère âgé(e) et malade n’est en aucun cas un privilège pour le prisonnier. C’est son droit. Ni le Règlement, ni la Loi Organique Générale Pénitentiaire espagnols ne prévoient de motifs pour empêcher un prisonnier d’être placé dans une prison proche de son domicile familial. Il est donc évident que si la loi était respectée, ces transferts ne seraient pas demandés.