Au terme de la première journée de négociations, marquée par les excuses La ministre des Outre-Mer, Ericka Bareigts, au « peuple de Guyane », les représentants des collectifs de Guyane, unis en un seul « collectif Pou Lagwiyann dékolé », ont remis leurs revendications aux ministres de l’Intérieur et des Outre-mer.
Quatre cent pages de revendications pour la Guyane
Quatre cent pages de revendications, portant sur une dizaine de thématiques telles que l’éducation, l’énergie, la santé, la sécurité, l’économie, la justice ou encore les peuples autochtones.
Parmi les demandes on trouve entre autres le désenclavement des communes de Guyane, la création de nouveaux centres hospitaliers, l’enseignement des langues maternelles, de l’histoire et de la géographie de la Guyane.
Le collectif réclame également la construction de 5 lycées, 10 collèges et de nombreuses classes primaires dans le département, la création de commissariats de police et d’une cité judiciaire…
« On ne demande rien d’extraordinaire, juste l’égalité avec l’Hexagone »
a déclaré Mickaël Mancée, « policier actuellement en disponibilité« , porte parole des 500 frères. « On ne pourra surement tout obtenir d’un coup, mais même si ça prend un peu de temps, on suivra les dossiers de manière à tout obtenir », a-t-il poursuivi.
L’ensemble des revendications est mis en ligne et consultable sur le site du collectif Nougonkesa.fr