l’appel du collectif Bagoaz, ils ont demandé la libération des détenus basques gravement malades et celle de Xistor Haranburu, Jakes Esnal, Ion et Unai Parot, interpellant directement François Hollande.
Plus de mille personnes ont battu le pavé cet après-midi à Bayonne malgré la pluie. Dans le cortège, le candidat NPA à l’élection présidentielle Philippe Poutou, la députée socialiste Sylviane Alaux, le délégué communautaire Daniel Olçomendy, Christophe Desprez de la Ligue des droits de l’Homme, d’anciens maires tels que Christine Bessonart de Saint-Pée-sur-Nivelle, André Darraidou d’Espelette, Jean-Baptiste Sallaberry d’Hendaye, la conseillère régionale EELV Alice Leiciagueçahar, le prêtre Mikel Epalza, la fille du détenu Unai Parot ou encore le père d’Oier Gomez, détenu gravement malade.
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(article du 25 mars 2017) Ce week-end, le collectif BAGOAZ organise une manifestation pour demander une fois de plus la libération des prisonnier.e.s politiques malades ou ayant des peines longues. Le rendez-vous est fixé à Bayonne à 17h depuis la place des Basques.
D’après les nouvelles de ces dernières semaines le militant politique Oier Gomez actuellement en détention est gravement malade. Il devrait être libre afin de se soigner dans de bonnes conditions auprès de sa famille et de ses ami.e.s. Par ailleurs, Jakes Esnal, Fréderic « Xistor » Haranburu, Ion et Unai Parot sont également dans une situation qui doit être dénoncée. La France a prononcé une condamnation à la prison à vie à l’encontre des trois premiers. L’Espagne de son côté a condamné Unai à 40 ans de prison. Cette année ces militants passent leur 27ème année en incarcération, 27 longues années, 27 trop longues années pour eux et pour leurs proches.
Depuis la conférence d’Aiete, les pas en faveur de la paix ont été nombreux en Pays Basque. Les feuilles de routes présentées par le Collectif des Prisonnier.e.s Politiques Basques et par le Collectif des Exilé.e.s Politiques Basques, la déclaration de Bayonne signée par toutes les tendances politiques, la conférence de Paris ou encore l’initiative des Artisans de la Paix sont là pour en témoigner.
De leur côté, les états français et espagnol s’entêtent dans une logique de blocage face à laquelle la société basque s’organise et a décidé de prendre en charge le désarmement de l’organisation ETA. Nous espérons que face à cette initiative les états prendront leurs responsabilités et qu’ils assureront les conditions pour mener à bien cette partie du processus. Pour enraciner de manière durable un climat de paix en Pays Basque le désarmement d’ETA constitue une étape préalable importante qui doit appeler d’autres pas futurs pour résoudre intégralement le conflit basque.
Selon EHBAI, l’état français agit de manière irresponsable. Il est grand temps qu’il prenne ses responsabilités et change de posture vis-à-vis de la résolution du conflit basque. C’est pourquoi nous battrons encore un fois le pavé samedi à Bayonne en répondant favorablement à l’appel du collectif Bagoaz. Nous appelons les habitant.e.s du Pays Basque à défiler avec nous.
Larunbat hontan, martxoak 25, Bagoaz-ek mobilizazio bat antolatzen du Baionan, arratsaldeko 5etan abiatuko dena Euskaldunen plazatik.