Les détenus basques sont systématiquement éloignés de leurs proches, ce qui porte atteinte au droit au maintien des liens familiaux, dénonce Adeline Hazan dans son rapport annuel. Une voix de poids.
Adeline Hazan n’a pas le pouvoir d’injonction mais celui de recommandation, « dont elle use » sourit-elle. Dans son rapport annuel rendu public ce mercredi, la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté, autorité publique indépendante, dresse un portrait sévère de la politique pénitentiaire appliquée aux détenus basques, qu’elle n’hésite pas à qualifier de politique de dispersion systématique.
Sur 81 personnes incarcérées fin 2016, 86 % le sont à plus de 400 kilomètres d’Hendaye, pose-t-elle. « Ces détenus sont éloignés de leurs proches, ce qui porte très clairement atteinte à leur droit au maintien des liens familiaux ». Une problématique d’autant plus prégnante chez les femmes du fait de l’absence d’établissement pour peine dans la moitié sud.
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