#Corse « Au nom de l’injustice, au nom de la vengeance d’Etat, Yvan Colonna reste un DPS »

(www.unita-naziunale.org 13h15) Voici un article posté sur le site officiel de soutien à Yvan Colonna suite à son maintien en Détenu Particulièrement Surveillé (D.P.S) :

« Alors même que l’intéressé a fait l’objet d’une évaluation par les services pénitentiaires de son potentiel de dangerosité mentionnant un « risque faible ou ordinaire », l’existence de liens avec cette mouvance (terroriste corse) ne permet pas d’écarter tout risque d’évasion, laquelle aurait nécessairement un impact important sur l’ordre public au regard de la nature et de la gravité des faits à l’origine de sa condamnation ».

Ses liens avec la mouvance terroriste Corse ?

Le 25 juin 2014, les indépendantistes du FLNC ont annoncé leur intention de déposer les armes et de sortir de la clandestinité. Ils déclarent :

« Depuis plus de 3 ans la société corse et l’Assemblée territoriale sont entrées dans une phase active de dialogue et de décisions.»

La résolution du problème corse passe dorénavant par une solution démocratique.

Or, de l’aveu même du juge Gilbert Thiel, qui a passé 19 ans à l’antiterrorisme, invité sur RTL le 26 juin 2014, « si le FLNC dépose les armes, c’est la fin du terrorisme en Corse ».

Il n’y a donc plus de terrorisme en Corse.

Alors, comment peut-on reprocher à Yvan Colonna ses liens avec la mouvance terroriste ?

Comment la cour d’appel administrative de Marseille peut-elle justifier le maintien du statut de DPS d’Yvan Colonna, en raison de ses liens avec une mouvance qui n’existe plus ?

En outre, la dite juridiction motive sa décision en arguant de la gravité des faits reprochés à Yvan Colonna.

Rappelons que cet acte a déjà fait l’objet d’une condamnation à la réclusion perpétuelle par une cour spécialement composée, soit la peine plus lourde appliquée en France. En l’occurrence, le maintien de son statut DPS constitue bien ici une double peine pour lui ainsi que pour sa famille.

Comment expliquer cet acharnement de l’État ?

La réponse à cette question a été clairement apportée par Vincent Lecoq dans son livre Colonna, anatomie d’un procès truqué.

« L’État n’a pas protégé Claude Erignac (….) puisque l ‘État s’est révélé incapable de protéger son préfet, il vengera sa mort. Point n’est besoin d’une longue analyse sémantique pour que constater que la vengeance n’est pas la justice »

. . A l'accorta annant'à Google Infurmazione For Latest Updates Follow us on Google News Nos dernière informations sur Google Actus

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