Depuis la prise en main de l’extrême droite des revendications nationales historiques peu de structures politiques se sont opposés à la récupération politique par cette tendance.
Les Irlandais d’Éirígí, eux, ont affirmé récemment qu’il n’y avait aucune place pour les néo-nazis, racistes ou fascistes au sein de lutte révolutionnaire irlandaise.
Pour cette structure, le républicanisme socialiste irlandais est une idéologie internationaliste, laïque et inclusive, avec une longue et fière histoire d’opposition à la menace fasciste, qu’elle ait montré sa « faccia » dans les rues de Dublin ou sur les champs de bataille de l’Espagne.
Depuis plus de 200 ans, le républicanisme irlandais a eu pour objectif de donner plus de pouvoir aux petites gens, indépendamment de leur religion ou leur nationalité, et a cherché à construire sur cette île un système social qui mettrait fin à toutes les formes d’exploitation.
De tels principes reposent sur une totale opposition à l’idéologie d’extrême droite.
En tant que signataire de la Proclamation de 1916, Pádraig Pearse s’est battu pour les libertés civiques et religieuses, des droits égaux et des opportunités égales pour tous, et a finalement donné sa vie dans la tentative d’établir une République irlandaise qui chérirait tous les enfants de la nation de manière égale.
En tant que républicains socialistes irlandais, Éirígí rejette toute tentative de la part de l’extrême droite de récupérer le combat pour la liberté de l’Irlande.
Éirígí affirme que la lutte en Irlande est une lutte socialiste de libération nationale.
Ils déclarent aussi « nous affirmons, avec les mots de James Connolly, que “le salut de l’Irlande ne peut venir que du socialisme” !
Étant donné que l’extrême droite à travers le monde se sent pousser des ailes depuis la victoire de Donald Trump, nous rappelons aux groupes tels que le GUD que toute tentative néo-nazie de s’organiser en Irlande a été empêchée par le Peuple irlandais, qui a sans cesse démontré qu’il est déterminé à affronter l’idéologie de la haine.
Aucune tribune ne sera donnée aux racistes, fascistes ou néo-nazis et leur soutien n’est pas le bienvenu. No pasarán ! » fin de citation.
I SCRIANZATI