Vendredi 3 mars 2017[www.unita-naziunale.org] (16h00) « Cela fait environ 17 ans que la Corse subit la politique du bâton sans la carotte. Elle touche tous les domaines de la vie courante, sport compris. »
« le seul opium du peuple corse c’est le football. Encore faut-il aller au stade ! Pour le big brother de la ligue, il faut aseptiser l’ambiance de tous les stades en général. En Corse c’est particulier : la ligue est du côté du manche.
Pour suivre la politique de répression à la mode à Paris, elle sanctionne plus lourdement qu’ailleurs, confondant à dessein hooligans et supporters corses.
Un spectateur de la tribune Est à Furiani avait même remporté le titre de champion du monde de crachat avec un jet d’au moins 20m. La ligue ne lui avait pas donné son trophée mais elle avait suspendu la tribune ! »
« La mise au pas des supporters fait partie de cette stratégie de normalisation. Ce qui explique que pour soutenir son club en Corse il faut avoir la santé ! »
(En 2012 nous écrivions ces lignes sur unità naziunale : à lire ici)
Depuis cette parution, la situation n’a pas changé, elle s’est même empirée pour les supporters de Bastia et du reste de la Corse; racisme anticorse, rafles systématiques, incarcérations, violences physiques sont le lot des jeunes corses qui aiment de façon illimité leurs équipes. Ces mêmes équipes corses qui sont punies avant même d’avoir été jugées.
I SCRIANZATI
« Allons’ enfants : c’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut se taire ! »