(4 mars 2017) De l’action et l’unité pour parvenir à la pleine souveraineté en 2018: c’est ce à quoi les militants du FLNKS vont tenter de se conformer pour parvenir à leur objectif. Une feuille de route qui va mener le Front jusqu’à l’an prochain.
Cette feuille de route doit être décidée au cours de ce 35ème congrès de Nimbayes Ponérihouen. Pour cela, plusieurs questions de fond sont abordées, comme l’avenir institutionnel, le nickel et les relations extérieures.
Chant, coutume et levée du drapeau ont rythmé cette matinée de samedi dans la vallée de Nimbayes. Pendant que les uns s’activent en cuisine, d’autres attendent impatiemment les travaux. 2018 ou plutôt l’après, c’est la question qui intéresse les militants indépendantistes. Une échéance qui arrive à grands pas. Si la motion du 34ème congrès du mouvement, l’an dernier, a été mise en œuvre, il reste cependant bien du travail à accomplir. Comme notamment les travaux des CNC, les comités nationalistes et citoyens ayant pour objectif des actions de proximité en vue de l’échéance de 2018 et l’accession à la pleine souveraineté. Un engagement entamé le 24 septembre 1984, et qui doit aboutir, selon Gérard Reignier, le secrétaire général de l’Union Calédonienne. Les groupes de travail doivent donc faire le bilan des chantiers sur les relations extérieures, le nickel, et l’avenir institutionnel. Des questions devant constituer les grandes lignes du projet de société. Les travaux du 35ème congrès vont se poursuivre dimanche dans la vallée de Nimbayes.
(Le 2 mars 2017) Comment les indépendantistes voient-ils la Calédonie de demain, après 2018 ?
Le 35ème congrès du FLNKS, qui aura lieu ce samedi, à la Vallée de Nimbayes, à Ponérihouen, tentera d’apporter des réponses claires à la population. Un congrès de tous les enjeux puisque la consultation référendaire arrive à grand pas et que des divergences subsistent au sein des quatre composantes du Front, notamment entre l’Union Calédonienne et le Palika ; on l’a vu récemment autour de la question du nickel.
Autre point de divergence : l’inscription sur les listes électorales.
L’UC réclame toujours une inscription automatique des Kanak, alors que le PALIKA, lui, prône une inscription volontaire. Qu’importe la manière, pour Philippe Ajapuhnya, l’objectif reste le même…
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