Il dit sans ambages sa « fierté ». « Nous avons élaboré un projet ambitieux et exemplaire. L’opération de requalification du vallon de Saint-Antoine visera à réhabiliter les sites de l’ancienne décharge et à restaurer les milieux naturels, préserver la biodiversité spécifique du site et conserver le patrimoine bâti source de recueillement et de mémoire.»
Simon Renucci, le président de la Capa, voit enfin l’un de ses grands projets réalisé. Pourtant l’histoire de cette décharge est tout sauf un long fleuve tranquille.
Ironie du calendrier et de l’histoire. Si un arrêté préfectoral donnait en 1982 l’autorisation d’exploiter une installation de broyage d’ordures ménagères et une décharge contrôlée de résidus urbains dans le vallon de Saint-Antoine, un même arrêté, en 1993, portait la fin d’exploitation au 31 décembre 1997…
Peu après la création de la Capa (fin 2001), la déconstruction de l’unité de broyage et la mise à l’arrêt de la décharge Saint-Antoine sont notifiés.
Un programme de réhabilitation est alors programmé.
Dès 2004 et jusqu’en 2006, c’est la décharge numéro 2 qui est réhabilitée avec, en parallèle, la déconstruction « officielle » de l’unité de broyage. En 2007, c’est la notification par la Capa de la mise à l’arrêt de la décharge de Saint-Antoine. Un an plus tard, des travaux en urgence de conformément du talus Est sont réalisés.
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