A corsica hè una nazione vinta chi ha dà rinasce ». La Corse est une Nation. Une Nation engagée dans un processus d’émancipation.
A l’instar toutes les nations, sa vie politique est marquée par des antagonismes d’ordre doctrinaux, idéologiques, sociaux et sociétaux, et, parfois plus prosaïquement, par des rivalités liées à comportements « humains, trop humains ». Dans le cas d’une nation en lutte pour son émancipation face à une puissance tutélaire et dominante, il convient d’appréhender de manière responsable et consciente la relation entre ces antagonismes internes et la lutte de la Nation dans son ensemble.
Ces deux dimensions se doivent d’être hiérarchisées jusqu’à l’aboutissement du processus émancipateur. La Nation corse a vécu de manière douloureuse il y a quelques années, ce qu’il advient lorsque les antagonismes internes prennent le pas sur la nécessaire unité des nationaux. Le vainqueur réel est alors la puissance occupante et les forces anti-nationales. La ligne de front séparant la Nation de l’occupant ne saurait être perdue de vue et les divergences entre nationaux dégénérer en fractures ouvertes faisant le jeu de l’ennemi. L’intelligence doit prévaloir sur l’impulsivité et la raison sur les sentiments. La réflexion doit commander l’action et la division ne saurait devenir un but en soi quand l’unité seule est garantie de victoire.
L’État français (qu’il soit dirigé par la droite ou par la gauche) agit de manière unifiée et stratégique face à la nation corse. Les leçons de l’Histoire ( ancienne ou plus récente ) doivent guider l’action des nationaux corses d’aujourd’hui .
Unità ghjè Vittoria
LL/BT