(article du 7 octobre 2016) Pour une opération « Isula Morta » en réponse à la politique de déni et de répression contre la jeunesse corse et le peuple corse.
Les réactions d’indignation suite aux sentences du Procès des jeunes Battini, Tomasini et Verdi se multiplient dans l’île ? Sous l’effet de la colère les mobilisations tous azimuts s’organisent de façon plus ou moins désordonnée, surtout à ‘initiative de la jeunesse.
Face à la montée de tension, le spontanéisme de la « guérilla» enclenchée par la jeunesse lycéenne et étudiante, relayée par des jeunes de tous horizons sur le terrain, – même si elle est marquée par le désintérêt et l’innocence, du fait de la multiplication des mobilisations plus ou moins agitées et ponctuées d’incidents voire de heurts plus ou moins violents avec les forces de l’ordre-, risque à terme de mettre en danger l’avenir étudiant ou professionnel de nombre de ces jeunes, lesquels ne peuvent à terme que tomber le coup d’une répression que l’Etat et sa justice ne manqueront pas d’appliquer avec sévérité à leur encontre.
Ces jeunes ne doivent pas être seuls dans de telles circonstances à risques. Aussi une réflexion de tous les mouvements nationalistes s’impose-t-elle d’urgence, avant qu’on n’ait à gérer un dérapage qu’une telle situation d’affrontements peut immanquablement générer.
Les nationalistes sont aujourd’hui aux responsabilités dans l’île et malgré cela l’Etat nous ignore et les ignore, quand il ne nous méprise pas, faisant fi de la représentativité des nationalistes, y compris électorale et institutionnelle, et refusant toute avancée dans quelque domaine que ce soit s’agissant des droist des Corses sur leur terre.. .Pire, il préfère recourir toujours à la répression
L’heure n’est-elle pas donc venue pour les adultes que nous sommes de proposer d’autres alternatives à ces mobilisations en cours en recourant à une bonne vieille recette qui a fait ses preuves dans les années 70-80,- et ce alors que nous étions peu nombreux et minoritaires, nous les nationalistes- ?
L’heure n’est-elle pas venue de préparer tous ensemble, -tous les mouvements syndicats, associations, socio-professionnels, et avec nos institutionnels élus- et de réussir une « opération Isula Morta » qui placerait la Corse à la une de l’actualité internationale et poserait de façon officielle et politique le problème des relations entre la Corse et l’Etat