Nous étions plus de 8000 malgré les chiffres de la police repris pas les médias , à croire qu’en 2016, dans une démocratie occidentale, on peut maquiller chiffres et mots pour complaire aux « chaussettes à clous ».
Ce fut donc une belle manif pour soutenir des prisonniers qui ne sont toujours pas politiques, mais qui sont quant même retenus en détention pour leurs idées… Et c’est sans doute parce qu’elle n’était pas politique cette manif, que les battus du 13 décembre s’en sont dispensés, manière de dire que ceux qui les avaient éjectés étaient entre eux…
Ce qui ne fut pas tout à fait le cas, de nombreux maires laissant leurs bagages partisans au vestiaire pour faire ce que dans ces circonstances un corse ne manque jamais de faire : soutenir le persécuté, oghji tù, dumani eiu, una mana lava l’altra. C’est cette obligation de solidarité qui est notre véritable religion à nous corses. C’est ce sentiment commun qui met la condition humaine au dessus des querelles idéologiques et qui a sauvé du lynchage quelques élus trop proches de Mussolini en 1943.
Mais tout cela demande une connaissance des siens et une conscience politique dont les rejetons du clan sont apparemment dépourvus, s’excluant ainsi du parti de la Corse…
ghjacumu faggianelli