#Corse – A Ghjuventù Indipendentista tient conférence de presse ce samedi à Bastia (12 Photos, 2 vidéos, dossier complet)

La Ghjuventù Indipendentista organise ce samedi 6 avril à 14h, devant le Palais de Justice de Bastia, une conférence de presse en réaction aux événements de ces derniers jours, et à l’interpellation de quatre de ses militants. Elle invite tous leurs soutiens à y participer. Les 4 militants « passés à tabacs pour avoir parler corse entre eux lors de l’interpellation », seraient passibles de peines de prison et d’amendes, qui pourraient être alourdies par le critère de « violence en réunion », retenu par les forces de l’ordre.

FIN DE LA GARDE A VUE, CONFERENCE DE PRESSE ET PROCES A VENIR

Ce vendredi 5 avril dans l’après midi, les 4 militants de la Ghjuventù Indipendentista se sont rendus à la convocation à 14h pour être mis de nouveau en garde à vue. Ils ont été accueillis par des militaires en tenue de combat, après avoir passé plus de 5 h dans les locaux répressifs, ils ont été finalement relâché ce soir aux alentours de 20h00. Ils seront donc convoqués au tribunal le 26 juin prochain.

REMIS EN GARDE A VUE CE VENDREDI APRES MIDI

Hier soir, aux alentours de 20h00, les 4 militants de la Ghjuventù Indipendentista ont été relâché  dans l’attente d’une confrontation qui a lieu avec les gendarmes depuis 14h. Hier soir, malgré la pluie, une centaine de personne se sont réunis devant le casernement de gendarmerie, en soutien aux interpellés, banderoles accrochées sur les grilles, et quelques mughji nustrali ont retenti. (article)

Les 4 militants de la Ghjuventù Indipendentista qui ont été libérés hier soir ont de nouveau été placé en garde à vue Ils risqueraient au terme de la confrontation de cette garde à vue une « comparution immédiate » ainsi que 3 nuits de détention à la prison de Borgu en attendant de passer devant le juge lundi. Les 4 jeunes ont donc décidé d’entamer une grève de la faim et de la soif durant toute la durée de la détention afin de protester contre ces mesures répressives.

RETOUR SUR LA JOURNEE D’HIER

Jeudi 4 Avril  2013 : Au lendemain du succès de la mobilisation du Collectif Parlemu Corsu en faveur du bilinguisme qui a réunit sous un chapiteau plus de 2000 personnes autours d’une manifestation festive, les jeunes corses de la Ghjuventù Indipendentista, mouvement et syndicat étudiant issu de la Lutte de Libération Nationale, occupaient ce matin la Sous-Préfecture de Corti. Récemment réactivé suite à un désaccord au sein de la Cunsulta di a Ghjuventù Corsa, en 2012, la Ghjuventù Indipendentista est depuis, de tous les combats sur le terrain de la lutte de masse : Occupation, tractage, manifestation, conférence de presse… Sur toutes les thématiques autours des fondamentaux du mouvement national, soutien aux prisonniers politiques, bilinguisme/Cooficialité de la langue corse, défense des intérêts du peuple corse…

4 des jeunes qui occupaient la Sous-Préfecture ont été interpellé par la force par les Gendarmes alors que depuis ce matin 9h00, ces jeunes corses menaient une occupation symbolique et politique. Un appel à se rassembler jeudi soir à 19h00 devant le camp militaire à cotés de la prison de Borgu a été lancé.

ACTION REACTION REPRESSION

(Sur Corse Net Info, un témoignage recueillie par le journal) Il était neuf heures. Les militants du syndicat nationaliste Ghjuventù Independentista (issu de la scission récente au sein de la Cunsulta di a Ghjuventù Corsa) s’étaient donné rendez-vous devant la sous-préfecture de Corti, afin de demander à être reçus par le sous-préfet. Après avoir accroché des banderoles et distribués quelque tracts aux passants, les étudiants ont été accueillis dans le sas des locaux, afin de demander un entretien avec les autorités présentes.

« Nous sommes venus seulement avec nos revendications et nos banderoles, explique Petrantone Vesperini, membre du syndicat présent sur place. A notre arrivée, tout s’est bien passé dans un premier temps. Nous sommes rentrés dans la cour intérieur, et avons demandé audience. Là, des gendarmes sont venus nous voir, et ont demandé que quatre personnes seulement restent dans l’enceinte, et puissent obtenir l’entretien demandé. La négociation se passait bien. Puis soudain, la porte du sas s’est brutalement refermée devant nous, qui étions du groupe des militants censés rester hors des lieux. Les quatre autres se sont retrouvés aussitôt enfermés dans l’enceinte, sans que nous puissions voir ce qu’il s’y passait. »

L’occupation, au départ pacifique, va alors se transformer en véritable pugilat, et les forces de l’ordre vont intervenir, empêchant même les journalistes présents sur place, à savoir Roger Giordano (CNI) et Noël Kruslin (Corse-Matin Corti) de faire leur travail et de prendre clichés et vidéos.

« A ce moment-là, on a commencé à entendre des échanges de coups très violents. Lorsque nous avons réussi à nous hisser sur le mur d’enceinte pour voir ce qui se passait, nous avons vu une vingtaine de gendarmes mobiles molester violemment nos amis, âgés tous plus ou moins de vingt ans. Pour autant, nos militant n’ont opposé pratiquement aucune résistance, poursuit P. Vesperini.Par la suite, des gendarmes sont arrivés et se sont postés devant les grilles. Ils ont empêchés les journalistes de Corse-Matin et de Corse Net Infos de recueillir certains éléments, et de prendre des photos. Ils ne voulaient rien communiquer ».

« On a essayé de rentrer dans le sas, mais la porte ne s’ouvrait pas. Après que les gendarmes présents devant les grilles nous aient repoussé, des voitures sont arrivées et ont emmené les militants, dont certains avec le visage couvert. Nous avons appris par la suite que l’un d’eux avait les dents cassées !, s’indigne le jeune militant. De plus, il faut savoir que les militants n’ont causé aucun dégât matériel, mais les gendarmes ont tout de même relevé deux tables renversées…pourtant, aucun militant n’est rentré dans les bureaux », conclut Petrantone Vesperini.

Placés dans un premier temps en garde à vue à la gendarmerie d’U Ponte à a Leccia, les quatre syndicalistes ont ensuite été transférés à celle d’u Borgu. (TDR Corse Net Info)

GhjuventuGendarmeSousPrefIndipendentistacorsecorsica

Les Réactions et les soutiens :

#Corse – soutien internationaux aux militants de la Ghjuventù Indipendentista sur cet article

L’associu « Soffiu di Rinnovu » dà u so prufondu sustegnu a à Ghjuventù Indipendentista !

 A MANCA : Sans doute l’appareil d’État, ou du moins, certaines de ses composantes répressives, pensent-ils qu’ils peuvent désormais tout se permettre en Corse. Aujourd’hui, alors que d’aucuns pensent que la revendication nationale a été noyée sous les euros, le béton et la drogue, certains indigènes sont toujours là, à l’Università comme ailleurs, pour rappeler que le problème corse reste entier. La tentation répressive ne ramènera pas la paix dans notre pays. Lles provocations policières et les fausses promesses de campagne de François Hollande ne sont pas de nature à redonner de l’espoir au peuple corse et à sa jeunesse en particulier. A Manca apporte son soutien aux étudiants victimes de la répression coloniale. A Manca

Noi, SdeL, giovani di Sardigna Natzione Indipendentzia, desideriamo esprimere la nostra totale e incondizionata vicinanza e solidarietà agli amici militanti della Ghjuventù Indipendentista arrestati in seguito all’occupazione della Sottoprefettura di Corte, avvenuta la mattina del giovedì 4 aprile. Scopo dell’occupazione (pacifica) era esclusivamente quello di avere risposte dalle istituzioni riguardo temi come l’ufficialità della Lingua Corsa e l’istituzione di uno Statuto Fiscale corso. A NOSTRA CUSCENZA GHJÈ RESISTENZA! LOTTA GHJUVENTÙ, L’AVVENE SÌ TÙ!
FORZA GHJUVENTÙ INDIPENDENTISTA! Sperantzia de Libertadi – Giovunus de SNI

Corsica Libera et Sulidarità : Ce matin, des militants de Ghjuventù Indipendentista occupaient les locaux de la sous-préfecture de Corti en vue d’interpeller les représentants Etat français sur l’avancement de dossiers qui aujourd’hui font l’objet d’un large consensus au sein de la société corse : réforme institutionnelle, statut fiscal corse, officialité etc. Ils reçurent pour seule réponse l’intervention, absurde et totalement disproportionnée, de plusieurs fourgons de gendarmerie. Quatre d’entre eux sont pour l’heure toujours entendus au camp militaire d’U Borgu. Les débats actuellement en cours dans notre pays doivent irriguer l’ensemble de la société corse. En ce sens, la mobilisation de Ghjuventù Indipendentista nous paraît saine et légitime. Ainsi, Corsica Libera et Sulidarità dénoncent l’arrestation de ces jeunes corses, demande leur remise en liberté immédiate et les assure de son soutien en appelant ses militants et sympathisants à participer au rassemblement organisé ce soir à 19h devant le camp militaire d’U Borgu.

U PNC-Ghjuventù vole appurtà u so sustegnu à i 4 ghjovani trattati cù viulenza oghje in Corti durente un’azzione rivindicativa pè a difesa di a nostra lingua !

Ghjuventù Tocca à noi communique : Ces derniers temps, la répression à l’encontre de militants du mouvement national semble avoir repris du poil de la bête ! Ce matin quatre jeunes militants du syndicat Ghjuventù Indipendentista ont été VIOLEMMENT INTERPELLÉS par les forces coloniales alors qu’ils occupaient pacifiquement la Sous-préfecture de Corte, et ceux dans un but légitime (défense de la langue corse et d’un statut spécifique). Nous pensions avoir tout vu après l’interpellation SOUS LES YEUX DES CAMÉRAS de ce militant sincère qu’est Félix Benedetti. Interpellation, qui, au passage, à été suivie de mensonges relayés par certains médias (à savoir des déclarations faites par Félix Benedetti, alors qu’il est rapporté que ce dernier n’a rien dit durant toute sa garde à vue). Face à ce regain inquiétant de répression envers nos compatriotes, l’association Ghuventù Tocca à Noi tient à réagir. Nous apportons notre soutien total aux quatre militants interpellés ce matin (Antò Colombani, Francescu Santoni, Niculaiu Battini et Petru Franceschi). Nous tenons également à réaffirmer notre soutien sans faille à Felix Benedetti, injustement déporté dans une prison parisienne, ainsi qu’à tous les militants intègres de la Lutte de Libération Nationale. BASTA A RIPRESSIONE !!! EVVIVA A LOTTA !!! GHJUVENTÙ TOCCA À NOI

Ghjuventù Paolina et CGC : En soutient aux étudiants interpellés ce matin la Ghjuventù Paolina et la CGC se mobilise et bloque les facs.  Strada diritta è core in fronte !

Rinnovu Naziunali apporte son soutien aux Jeunes Indépendantistes qui ont occupé la sous-préfecture de Corti afin de demander des comptes à l’Etat sur sa négation des droits linguistiques et fiscaux du Peuple corse. Alors que les élus corses, en phase avec la société corse comme le démontre le succès de la manifestation de » Parlemu corsu », se prononcent démocratiquement pour la cooficiallité de la langue Corse, la non-ratification par le Gouvernement de la charte européenne des langues minoritaires est à la fois une trahison et un mépris. En France, la technostructure commande avec le Conseil d’Etat et le Conseil constitutionnel. L’archaïsme français devient insupportable et la combativité de la Jeunesse est légitime. Ce reniement de l’Etat sur la signature de la charte est annonciateur d’un blocage général, par conséquent le mouvement national et le peuple corse sont interpellés dans leur ensemble. Nous apportons notre soutien aux quatre militants interpellés et nous appelons à la solidarité la plus totale. »

Ghjuventù Indipendentista  : 4 militants de la Ghjuventù Indipendentista on été interpellés suite à une occupation symbolique et pacifique de la sous préfecture de Corti afin d’obtenir une entrevue avec le sous préfet dans le cadre d’éventuelles réponses concernant le statut fiscal et l’abrogation des arrêtés Miot. Nos 4 militants se sont fait déloger de manière extrêmement violente, bien qu’aucune résistance n’ai été faite. Plusieurs d’entre eux sont blessés. Encore une fois nous condamnons cette répression coloniale faite à l’encontre des jeunes nationalistes. Nous soulignons par ailleurs que la liberté de presse et la liberté d’expression n’ont pas été respectés.
Noscia cuscenza ghjè risistanza !

Università Morta

Les militants des trois syndicats (Ghjuventù Paolina, Ghjuventù Indipendentista et Cunsulta di a Ghjuvenù Corsa) ont bloqué puis fermé l’Università di Corsica pour dénoncer les interpellations de la matinée à l’encontre de 4 militants de la Ghjuventù Indipendentista qui occupaient la Sous Préfecture de Corti. Ils dénoncent la violence de l’Etat colonial français, et annoncent qu’ils ne laisseront jamais la jeunesse seule et sans défense, ils appellent au soutien et à la mobilisation.

La Presse en parle :

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Corsematin.com : Le syndicat étudiant la Ghjuventù Paolina, a décidé de faire évacuer les bâtiments de l’Université et de l’IUT à Corte en soutien aux quatres militants nationalistes, membres du syndicat Ghjuventù Indipendentista, interpellé ce jeudi matin à la sous-préfecture de Corte. Dans le calme, aux alentours de 14h30, les personnels et les étudiants ont ainsi été invités à quitter les classes. Un tract a été diffusé pour informer que le syndicat « veut dénoncer la violence de l’Etat français à l’encontre de nos frères de lutte. Nous ne laisserons jamais notre jeunesse seule et sans défense. L’heure est au soutien et à la mobilisation ». Plus d’informations dans l’édition de Corse-Matin du 5 avril

Selon corsematin.com à 12h00 : Une quinzaine de militants du syndicat étudiant Ghjuventù Indipendentista a occupé ce jeudi les locaux de la sous-préfecture de Corte. Ils souhaiaient être reçu par le représentant de l’Etat afin d’obtenir des réponses quant à diverses revendications, dont la cooficialité de la langue corse. Sur le coup de 10 heures, les jeunes ont été expulsés des locaux par les forces de l’ordre. Quatre jeunes étudiants ont été interpellés. En ce moment même, le président de l’Université de Corse, Paul-Marie Romani, le conseiller exécutif chargé de la langue corse, Pierre Ghionga et Josepha Giacometti (Corsica Libera) sont reçus par le sous-préfet de Corte.

(Michaël Andreani – Alta Frequenza) – Plusieurs étudiants appartenant au syndicat Ghjuventù Indipendentista ont tenté d’occuper la sous-préfecture de Corte ce matin (jeudi). Ces derniers exigeaient des garanties de la part de l’Etat autour d’une réforme institutionnelle, un statut fiscal dérogatoire ainsi que la co-officialité de la langue corse. Les étudiants, tentant de pénétrer dans l’enceinte du bâtiment, ont été refoulés par les forces de l’ordre, ce qui a donné lieu à des heurts. Quatre étudiants ont été interpellés par les gendarmes. Une réunion de conciliation se tient actuellement à Corte entre le sous-préfet et des membres de la classe politique insulaire.

voici le texte de revendication de l’action de jeudi matin

« La Ghjuventù Indipendentista occupe la sous-préfecture de Corti pour exiger des garanties de la part de hauts responsables de l’État quant à une large réforme institutionnelle ,concernant notamment la question d’un statut fiscal dérogatoire et la co-officialité de la langue corse. Nous ne quitterons pas les lieux tant que nous n’aurons pas obtenu ces garanties, peu importe les moyens que les forces de répression seraient susceptibles d’employer. Nous avons demandé une entrevue avec le sous-préfet de Corti et attendons actuellement sa réponse. « 

A nostra cuscenza ghjè RESISTENZA
Lotta ghjuventù l’avvene sì tù

Ghjuventù Indipendentista

PHOTOS

Anto simonpoli


Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]

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