(www.unita-naziunale.org) : L’Associu Sulidarità a tenue le dimanche 26 octobre au local de Bastia une conférence de presse sur le cas d’un jeune prisonnier politique corse, Jean Marie Pittiloni, incarcéré à la prison de la Santé et qui avait été récemment passé à tabacs par des détenus de droits commun. Ce jeune militant se trouvait à ce moment là en danger de mort, la famille et l’Associu Sulidarità avait demandé son rapprochement à Borgu, mais comme seule réponse, Jean Marie Pittiloni a été uniquement changé de prison.
Condamnés en juin dernier à 12 ans de prison, Jean Marie Pittiloni, n’a toujours pas été rapproché près de sa famille en Corse, ce qui visiblement aurait permis d’éviter cet incident, un rapprochement que demande les prisonniers politiques qui ont été condamnés en juin dernier comme Paul Istria et Marc-Antoine Colleoni qui menace de faire une grève de la faim n’obtiennent pas de réponse à leur demande de rapprochement à Borgo
Prison de Borgu où un directeur et quelques subordonnés mettent la pression sur les prisonniers politiques qui ont été rapprochés pour des raisons familiales en Corse. Une pression dénoncée par l’Associu Sulidarità et Corsica Libera.
Le rapprochement dérange une partie de l’appareil colonial, tout comme une avancée institutionnelle, un statut de résident, la coofficialité de la langue corse, enfin tout ce qui pourrait ressembler à la définition d’un Peuple Corse et de ses intérêts.
Dans un article de Corse Matin, Thierry Gonzalez évoque les problèmes à la prison de borgu dont lui et les autres prisonniers politiques sont les cibles privilégiées du Directeur et de quelques surveillants.
Entre temps, dans une interview d’un journal Occitan, Manuel Valls, actuel Ministre de l’intérieur, s’est positionné contre le rapprochement des prisonniers politiques corses alors que c’est le rôle de Mne Taubira en charge de la Justice de se positionner sur ce sujet.
Alors que depuis des années, la mise en place d’un rapprochement familial avait été validée, par l’Assemblée de Corse, les Députés corses et les Ministres de la Justice successifs, rapprochement validé y compris à travers le vote d’une loi sur le rapprochement familial, aujourd’hui la situation semble bloquée.
Les familles n’en peuvent plus d’attendre.
Anthony Simonpoli [Unità Naziunale] pour Corsica Infurmazione