(article du 15 octobre 2016) Suite au verdict du 6 octobre 2016 à l’encontre des trois patriotes corses, Niculaiu Battini, Stefanu Tomasini et Ghjiseppu Maria Verdi, un appel des syndicats étudiants de l’Università di Corsica avait été lancé. Rapidement suivi par Bastia1905, puis l’ensemble des structures du mouvement national, mais pas que.
Avant le départ de la manifestation, contrôles routier, mise en sécurité des lieux répressifs et publics, et déploiement de plus de 300 policiers et militaires dans les rues de Bastia.
Personne ne pourra dire que la manifestation n’était pas massive
[13h00] L’Etat s’est déjà mis en place, barrages, sécurisations autours du commissariat…
[14h00] Beaucoup de monde devant le Tribunal de Bastia
[14h10] Le Président Gilles Simeoni s’exprime au micro d’Alta Frequenza
[14h20] Malgré le temps et les difficultés répressives, de plus en plus de monde se presse devant le Tribunal de Bastia
[14h30] Le cortège avance boulevard Paoli sous la pluie
[15h00] Le cortège continue de chanter et d’avancer, présence remarquée et appréciée de nombreux élus non nationalistes
[15h20-16h00] Direction la Préfecture, Prise de parole devant la préfecture de Bastia. Des membres de la Ghjuventù Indipendentista se mettent en grève de la faim illimité dans la chapelle Sainte Croix à Corti. La manifestation prend fin en Préfecture de Bastia, toujours dans le calme. Tout le mouvement national était dans le cortège.
[16h30-17h30] Des incidents ont lieu en marge de la manifestation, bien après la dispersion de celle-ci. Un camion de CRS est pris à partie par des manifestants encagoulés avec des molotov, tandis que par ailleurs des CRS chargent des jeunes assis calmement près d’un bar. Les manifestants se sont retranchés sur la place du marché à Bastia. Quatre voitures de particuliers ont pris feu du côté de la place Saint-Nicolas et la place du Marché, dans le centre-ville de Bastia